mardi 1 janvier 2013

Evangile du Mercredi 02 Janvier 2012;

Saint Jean 1. 19 - 28
 
Jn 1:19-Et voici quel fut le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : " Qui es-tu ? "
 
Jn 1:20-Il confessa, il ne nia pas, il confessa : " Je ne suis pas le Christ. " -
 
Jn 1:21-" Qu'es-tu donc ? lui demandèrent-ils. Es-tu Élie ? " Il dit : " Je ne le suis pas. " - " Es-tu le prophète ? " Il répondit : " Non. "
 
Jn 1:22-ils lui dirent alors : " Qui es-tu, que nous donnions réponse à ceux qui nous ont envoyés ? Que dis-tu de toi-même ? " -
 
Jn 1:23-Il déclara : " Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Rendez droit le chemin du Seigneur, comme a dit Isaïe, le prophète. "
 
Jn 1:24-On avait envoyé des Pharisiens.
 
Jn 1:25-Ils lui demandèrent : " Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es ni le Christ, ni Élie, ni le prophète ? "
 
Jn 1:26-Jean leur répondit : " Moi, je baptise dans l'eau. Au milieu de vous se tient quelqu'un que vous ne connaissez pas,
 
Jn 1:27-celui qui vient derrière moi, dont je ne suis pas digne de dénouer la courroie de sandale. "
 
Jn 1:28-Cela se passait à Béthanie au-delà du Jourdain, où Jean baptisait.
 
La curiosité des hommes,

La recherche des hommes,
La peur des hommes face à leur inconnue,
Le commencement de la réalisation de la prophétie d'Esaïe
Mais que peut penser cette foule à qui Jean Baptiste s'adresse

 
Jn 1:23-Il déclara : " Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Rendez droit le chemin du Seigneur, comme a dit Isaïe, le prophète. "
 
L'entendement d'un être humain est celui du temps présent
Jerusalem avait une particularité, cette ville n'était pas sur les grands axes commerciaux de son époque,
  • Jérusalem est située sur les Monts de Judée (dont le mon Sion), à 745 m d’altitude moyenne, avec de fortes variations entre monts et vallées (de 700 à 800 m environ). Le Mont Scopus  culmine à 826 m et la vallée de Cédron descend sous les 600 m. Le point le plus élevé est le Mont Herzl avec 834 m
  • Cette ville ne possède donc pas à cette époque de grandes infrastructures et les chemins qui y mènent sont cahoteux, alors lorsqu'un personnage important vient il est procédé à quelques travaux afin que tel ou tel excellence puisse y arriver convenablement
Il nous faut revivre les paroles de Jean Baptiste et entrer dans les personnages qui l'écoutent
 
Qu'aurions nous pensez de cette phrase ?
 
Juifs et Pharisiens s'interrogent qui est cette homme, un homme qui ne demande rien pour lui attire les foules, ces foules suivent ses appelles en se baptisant dans le Jourdain , le baptême de repentance de Jean est vivant plus que jamais

 

 

Evangile du Mardi 02 Janvier 2012

Saint Luc 2. 16 - 21
 
Quand les bergers arrivèrent à Bethléem, ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans une mangeoire
 
Lc 2:16- Ils vinrent donc en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche. 

Lc 2:17- Ayant vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit de cet enfant ; 

Lc 2:18- et tous ceux qui les entendirent furent étonnés de ce que leur disaient les bergers. 

Lc 2:19- Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur. 

Lc 2:20- Puis les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, suivant ce qui leur avait été annoncé. 

Lc 2:21- Et lorsque furent accomplis les huit jours pour sa circoncision, il fut appelé du nom de Jésus, nom indiqué par l'ange avant sa conception

 
Jésus est dans la crèche, emmailloté enserré dans ses langes, celui qui est venu libérer l'humanité du péché, celui qui est venu apporter la bonne nouvelle du Père, Dieu, appelle après de lui les pauvres
Les pauvres, les bergers, les SDF de cet époque, sont informés les premiers de leur future délivrance
 
Les bergers rencontrent celui qui, plus tard, les appellera: ses brebis
 
Dans la mangeoire, dès sa naissance Jésus se donne en nourriture à ses brebis, celles qui est venu rassembler autour du plus grand message d'amour
Ce message vient de Dieu le Père et maintenant ce n'est plus au peuple élu de Dieu que ce message va s'adresser mais à toute l'humanité


 

Du commencement à l'éternité

Jn 1:1-Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu.

Jn 1:2-Il était au commencement avec Dieu.

Jn 1:3-Tout fut par lui, et sans lui rien ne fut.

Jn 1:4-Ce qui fut en lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes.

Jn 1:5-et la lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas saisie.

Jn 1:6-Il y eut un homme envoyé de Dieu ; son nom était Jean.

Jn 1:7-Il vint pour témoigner, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui.

Jn 1:8-Celui-là n'était pas la lumière, mais il avait à rendre témoignage à la lumière.

Jn 1:9-Le Verbe était la lumière véritable, qui éclaire tout homme ; il venait dans le monde.

Jn 1:10-Il était dans le monde, et le monde fut par lui, et le monde ne l'a pas reconnu.

Jn 1:11-Il est venu chez lui, et les siens ne l'ont pas accueilli.

Jn 1:12-Mais à tous ceux qui l'ont accueilli, il a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom,

Jn 1:13-lui qui ne fut engendré ni du sang, ni d'un vouloir de chair, ni d'un vouloir d'homme, mais de Dieu.

Jn 1:14-Et le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.

Jn 1:15-Jean lui rend témoignage et il clame : " C'est de lui que j'ai dit : Celui qui vient derrière moi, le voilà passé devant moi, parce qu'avant moi il était. "

Jn 1:16-Oui, de sa plénitude nous avons tous reçu, et grâce pour grâce.

Jn 1:17-Car la Loi fut donnée par Moïse ; la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.

Jn 1:18-Nul n'a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est tourné vers le sein du Père, lui, l'a fait connaître. Le témoignage de Jean.

Du commencement à l'éternité ce prologue de Jean résume le: Alpha et l'Oméga
 
L'alpha et l'oméga, du nom de la première et de la dernière lettre de L'alphabet grec classique (ionique) (α et ω).
 
Cet Alpha et Oméga symbolise l'éternité du Christ:
 
Is 44:6-Ainsi parle Yahvé, roi d'Israël, Yahvé Sabaot, son rédempteur : Je suis le premier et je suis le dernier, à part moi, il n'y a pas de Dieu.
 
Ap 1:8-Je suis l'Alpha et l'Oméga, dit le Seigneur Dieu, " Il est, Il était et Il vient ", le Maître-de-tout.
 
Ap 21:6-" C'en est fait, me dit-il encore, je suis l'Alpha et l'Oméga, le Principe et la Fin ; celui qui a soif, moi, je lui donnerai de la source de vie, gratuitement.

Ap 22:13-Je suis l'Alpha et l'Oméga, le Premier et le Dernier, le Principe et la Fin.
C'est ainsi que Jésus se présente au monde
 
Jn 1:2-Il était au commencement avec Dieu.

Gn 1:26-Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, comme notre ressemblance, et qu'ils dominent sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toutes les bêtes sauvages et toutes les bestioles qui rampent sur la terre.

 

Fête de Marie Mère de Dieu , le 1er janvier .

Huit jours après la Nativité du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, nous célébrons sa Mère, celle qui lui a donné son être humain, corps et âme par l'Esprit-Saint qui vient sur elle la plaçant dans l'orbite de la paternité divine.

  • En l’Octave de la Nativité du Seigneur et au jour de sa circoncision, solennité de sainte Marie Mère de Dieu. Au concile d’Ephèse, les Pères l’acclamèrent Théotokos, parce que, en elle, le Verbe prit chair et le Fils de Dieu habita parmi les hommes, lui, le prince de la paix, à qui a été donné le nom au dessus de tout nom.

Le titre de Théotokos (du grec Θεοτόκος, « qui a enfanté Dieu »), attribué à Marie , apparait sous la plume d’Alexandre d’Alexandrie en 325, l’année du premier concile de Nicée (en turc İznik,Turquie actuelle) longtemps avant celui d'Éphèse )

Dans l'Église latine, le titre de Mère de Dieu est parfois rendu par deipare.
L’Évangile ne nous apprend rien de l’enfance de Marie.
  • Son titre de Mère de Dieu nous renvoie à celui de notre MERE SPIRITUELLE LA NOUVELLE EVE et effacetout le reste.
  • Mais la tradition est plus explicite ; elle nous apprend que la Sainte Vierge, dans Son enfance, fut solennellement offerte à Dieu dans Son Temple.
  •  
  • Cette présentation est le sujet de la fête qu’on célèbre aujourd’hui.
  • Où mieux que loin du monde, dans l’enceinte du temple, Marie se fût-Elle préparée à Sa mission ?      
  • Douze années de recueillement, de prière, de contemplation, telle fut la préparation de l’Élue de Dieu.
  • Cet épisode de la vie de la Vierge Marie ne se trouve pas dans les quatre évangiles, mais dans un livre apocryphe, le "protévangile de Jacques".
  • La piété populaire et la spiritualité mariale en furent marquées, car elle soulignait bien la disponibilité de la Vierge Marie, à l'égard de la volonté divine. Tant en Orient qu'en Occident, cette fête connut un grand succès.
  • Marie est bien prédestinée à devenir le temple vivant de la divinité. La scène est toute simple, selon cet évangile apocryphe: Anne et Joachim voulurent remercier Dieu de la naissance de cette enfant. Ils la lui consacrèrent. Lorsqu'elle eut trois ans, Marie fut conduite au Temple, un prêtre l'accueille par des paroles qui ressemblent au Magnificat et l'enfant s'assied sur les marches de l'autel. "Tout le peuple d'Israël l'aima". Cette fête est attestée dès le VIe siècle.     
  • Voici, d’après saint Jérôme, comment se divisait la journée de Marie au Temple 
  • Depuis l’aurore jusqu’à 9 heures du matin, Elle priait de 9 heures à 3 heures. Elle s’appliquait au travail des mains ; ensuite Elle se remettait à la prière, jusqu’au moment où arrivait Sa nourriture. Marie, au jour de Sa Présentation, nous apparaît comme le porte-étendard de la virginité chrétienne.
  • Après Elle, viendront des légions innombrables de vierges consacrées au Seigneur, dans le monde ou à l’ombre des autels, Marie sera leur éternel modèle, leur patronne dévouée, leur guide sûr dans les voies de la perfection.     
Les parents qui aiment Dieu Lui ont, de tout temps, consacré leurs enfants, avant et après leur naissance. Parmi les Juifs, existait de plus l’usage de consacrer quelques fois à Dieu les enfants en bas âge ; on les amenait au Temple, où avait lieu la cérémonie de la consécration, puis ils habitaient dans les dépendances du Temple et servaient les prêtres et les lévites dans leurs fonctions. Nous avons des exemples de cette consécration spéciale dans la personne de Samuel et de quelques autres saints personnages. Il y avait aussi des appartements pour les femmes dévouées au service divin.
 

« Jésus-Christ, Le Fils unique de Dieu, vrai Dieu né du vrai Dieu, par l'Esprit Saint a pris chair de la Vierge Marie et s'est fait homme »

est proclamé par le symbole de foi énoncé par le concile de Constantinople , en 381.

Et par nature, les chrétiens prenne l'habitude de donner à la Vierge Marie le titre de Mère de Dieu.

C'est au concile œcuménique qui se tient en 431 à Éphèse , ville mariale par excellence : c'est dans cette ville que Marie a résidé avec Jean dès le commencement de l'Eglise (la Pentecôte )
Cent cinquante évêques d'Orient et d'Occident y consacreront la reconnaissance par l'Église de la maternité divine de Marie.

La piété populaire a tout de suite fait sienne cette affirmation des théologiens : « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous » (rite latin).

« Toi véritablement Mère de Dieu, nous te magnifions » (rite byzantin).