lundi 28 novembre 2011

Catherine Labouré Fille de la Charité (+ 1876) ( fête le 28 novembre)

Catherine naquit dans en Bourgogne, à Fain-les Moutiers (21500), huitième d’une famille de dix enfants.
Elle a 9 ans quand meurt sa mère le 9 octobre 1815 et elle est recueillie, avec l’une de ses soeurs, par une tante à Saint-Rémy, non loin de Fain.
En janvier 1818, elle revient à la ferme natale, rendant ainsi possible l’entrée de sa sœur Marie-Louise chez les Soeurs de la Charité à Langres.
  • L'Ordre des Sœurs de la Charité de Montréal, initialement les Sœurs de la Charité de l'Hôpital Générale de Montréal, est une congrégation religieuse catholique romaine  fondée par Marie-Marguerite Dufrost de Lajemmerais d'Youville  en 1737 . Les Sœurs de la Charité de Montréal sont aussi connues sous le nom des Sœurs Grises.
Elle a 9 ans quand meurt sa mère le 9 octobre 1815 et elle est recueillie, avec l’une de ses soeurs, par une tante à Saint-Rémy, non loin de Fain.
En janvier 1818, elle revient à la ferme natale, rendant ainsi possible l’entrée de sa sœur Marie-Louise chez les Soeurs de la Charité à Langres.
A 12 ans, elle assume le rôle de la mère de famille, de fermière et de maîtresse de maison. Elle commande aux serviteurs et à la servante. Son domaine, c’est le fournil, le verger, l’étable, le poulailler et le colombier. La première, elle se lève avant l’aurore, prépare les repas qu’emportent les ouvriers aux champs, assure la traite des vaches et conduit le troupeau à l’abreuvoir communal.

Elle prend soin de son jeune frère infirme et veille au bien-être de son père quand il revient des champs ou du marché de Montbard. (21500)

Mais elle passe aussi de longues heures dans la petite église de Fain, devant un tabernacle vide, car le clergé a beaucoup diminué pendant la Révolution et le prêtre desservant ne vient que pour célébrer les enterrements et les mariages, très raremant une messe dominicale.

En elle, monte un appel. Durant "le rêve" d’une nuit, comme elle le dira, ce rêve prend un visage d’un prêtre âgé, qu’elle pense reconnaître comme étant celui de saint Vincent de Paul quand elle en verra l’image lors d’une visite aux Soeurs de Châtillon (21400) où elle suit quelques études élémentaires, de 1824 à 1826, chez une cousine qui tient un pensionnat.
  • Vincent de Paul ou Vincent Depaul, né au village de Pouy  près de Dax  le 24 avril  1581  mort le 27 septembre  1660 , est un prêtre catholique français renommé pour sa charité, qu'il exerça notamment auprès des galériens  - dont il était aumônier  -, des enfants trouvés et des populations rurales. Aumônier de la reine Marguerite , épouse de Henri IV , puis curé de campagne à Clichy , précepteur des enfants du marquis de Belle-Isle , frère de l'archevêque de Paris.
Elle revient à la ferme parce que la petite paysanne est mal à l’aise au milieu de ces jeunes filles de bonne famille. Son père voudrait bien la marier, mais elle refuse. Alors il l’envoie à Paris, où son fils tient un commerce de vins et un restaurant populaire, elle en devient servante. Elle y découvre la misère des ouvriers et le travail des jeunes enfants en usine. Sa décision définitive est prise : elle servira les pauvres.
De retour en Bourgogne, elle retrouve le pensionnat de Chatillon et les Soeurs de Saint Vincent de Paul. Son père cède enfin. Le mercredi 21 avril 1830, elle retrouve Paris et entre au " séminaire " de la Maison-Mère de la rue du Bac. Grande joie pour sœur Catherine, le dimanche suivant 25 avril. Les reliques de saint Vincent de Paul sont transférées de Notre-Dame de Paris à la chapelle de la rue de Sèvres.

Durant la nuit du 18 juillet 1830, veille de la fête de saint Vincent de Paul, elle se sentit appelée par un enfant mystérieux qui la conduit à la chapelle, "dans le sanctuaire, dira-t-elle à son confesseur, à côté du fauteuil de Monsieur le Directeur.

Et là, je me suis mise à genoux et l’enfant est resté debout tout le temps. Comme je trouvais le temps long, je regardais si les veilleuses (les soeurs) ne passaient pas par la tribune. Enfin l’heure est arrivée. L’enfant me prévient. Il me dit : Voici la Sainte Vierge, la voici." "Je doutais si c’était la Sainte Vierge. Cependant l’enfant qui était là me dit : - Voici la Sainte Vierge-. Je n’ai fait qu’un saut auprès d’elle, à genoux sur les marches de l’autel, les mains appuyées sur les genoux de la Sainte Vierge". Elle s’en confie à son père spirituel, Monsieur Aladel qui ne voit qu’illusion dans ce qu’elle dit, et surtout dans les malheurs dont elle parle. Or bien vite les événements ratifient ce que sainte Catherine lui avait dit être le message de Marie. La révolution éclate à la fin du mois, du 27 au 29 juillet.

Quatre mois plus tard, le 27 novembre à 5 heures et demi du soir, alors qu’elle est en oraison dans la chapelle au milieu de toutes les soeurs, elle fut saisie d’un grand désir de voir la Sainte Vierge. "Je pensais qu’elle me ferait cette grâce, mais ce désir était si fort que j’avais la conviction que je la verrai belle dans son plus beau... j’ai aperçu la Sainte Vierge à la hauteur du tableau de saint Joseph elle avait une robe de soie blanche aurore." "Il sortait de ses mains, comme par faisceaux, des rayons d’un éclat ravissant..." Elle entendit une voix qui lui disait : "Ces rayons sont le symbole des grâces que Marie obtient aux hommes". Autour du tableau, elle lut en caractères d’or, l’invocation suivante :

"O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous".

 La voix lui dit encore : "Il faut faire frapper une médaille sur ce modèle et les personnes qui la porteront indulgenciée et qui feront avec piété cette courte prière, jouiront d’une protection toute spéciale de la Mère de Dieu". Une fois encore, Monsieur Aladel accueille fort mal le récit de sœur Catherine.
En décembre 1830, elle connaît une troisième et dernière apparition, mais elle ne se souvenait plus de la date exacte quand elle en parla, car elle avait obéi, ne s’en étant pas ouvert immédiatement à son confesseur. Comme au 27 novembre, c’est à 5 heures et demie. Les rayons qui jaillissent des mains "remplissaient tout le bas de manière qu’on ne voyait plus les pieds de la Sainte Vierge". La voix se fait entendre au fond du cœur : "Ces rayons sont le symbole des grâces que la Sainte Vierge obtient aux personnes qui les lui demandent". L’apparition a le caractère d’un adieu. Elle reçoit ce message : "Vous ne me verrez plus, mais vous entendrez ma voix pendant vos oraisons". Deux mois plus tard, lorsqu’elle quitte la rue du Bac, la directrice du séminaire résume ainsi ses appréciations : "Forte, taille moyenne. Sait lire et écrire pour elle. Le caractère a paru bon. L’esprit et le jugement ne sont pas saillants. Assez de moyens. Pieuse, travaille à la perfection".
Elle est nommée à l’hospice d’Enghien.
 
Elle s’efface peu à peu, gardant une inlassable patience. Celle qu’on surnommait la "sœur du poulailler" quittera notre monde, comme elle y avait vécu, sans faire de bruit, sans agonie, avec un merveilleux sourire, le 31 décembre 1876. Le soir même au réfectoire, Sœur Dufès apportera le récit des apparitions, écrit le 30 octobre, après la confidence de sainte Catherine : "Puisque Sœur Catherine est morte, il n’y a plus rien à cacher. Je vais vous lire ce qu’elle a écrit".
 
Exhumé en 1933 , son corps fut retrouvé parfaitement conservé, et gît maintenant dans un cercueil de verre dans la Chapelle de la médaille miraculeuse  au 140 de la rue du Bac , à Paris Le corps de sainte Louise de Marillac , première supérieure des filles de la Charité, repose aussi rue du Bac à deux pas de la chapelle des lazaristes où est exposé le corps de saint Vincent de Paul  
Catherine a été canonisée le 27 juillet  par le pape  Pie XII .



À Paris, en 1886, sainte Catherine Labouré, vierge, Fille de la Charité, qui passa à l’hospice d’Enghien quarante-cinq ans au service des pauvres et des immigrés avec une simplicité et une générosité sans faille, et sans laisser deviner que la Vierge Marie s’était manifestée à elle dans la chapelle de la rue du Bac, pour inviter ses fils à l’invoquer comme l’Immaculée au moyen de la “médaille miraculeuse”. (martyrologe romain - 31 décembre)

Evangile du Mardi 29 Novembre 2011;

LES ENSEIGNEMENTS DE DIEU SONT ENTIERS ET INDIVISIBLES
LESSONS OF GOD ARE whole and indivisible
神的教訓是不可分割的整體,
LEKCJE Boga są i niepodzielnej całości
LECCIONES DE DIOS SON completa e indivisible
УРОКИ Бога целое и неделимое
                                                               
Saint Luc 10. 21 - 24
Lc 10:21-A cette heure même, il tressaillit de joie sous l'action de l'Esprit Saint et il dit : " Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits. Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir.
Lc 10:22-Tout m'a été remis par mon Père, et nul ne sait qui est le Fils si ce n'est le Père, ni qui est le Père si ce n'est le Fils, et celui à qui le Fils veut bien le révéler. "
Lc 10:23-Puis, se tournant vers ses disciples, il leur dit en particulier : " Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !
Lc 10:24-Car je vous dis que beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez et ne l'ont pas entendu ! "


Parler à son Père Céleste comme un enfant à son Père
Jésus s'adresse à son Père, lui qui est dans les cieux ; la véritable relation Père / Fils; un moment inoubliable pour chaque enfant qui entre dans la confiance en s'adressant à son Père pour lui faire part de ses joies et ses peines.
L'amour, la compréhension Père / Fils sont nécessaires pour l'épanouissement de celui qui grandit dans une société qui lui semble si loin de ses aspirations. 
Père et fils en besoin de se rencontrer et de s'écouter et c'est ainsi que grandit ce que le monde ne veut pas voir et se contraint à oublier: la sagesse du monde.
 Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre.
Ainsi commence l'adresse de Jésus à son Père, Jésus voit le monde différemment de nous, il voit ce monde que nous côtoyons chaque jour avec des Yeux Spirituels et il voit comment Dieu regarde les plus humbles de ce monde 
1Co 3:18-Que nul ne se dupe lui-même ! Si quelqu'un parmi vous croit être sage à la façon de ce monde, qu'il se fasse fou pour devenir sage ;
1Co 3:19-car la sagesse de ce monde est folie auprès de Dieu. Il est écrit en effet : Celui qui prend les sages à leur propre astuce ;

Tu as caché cela aux sages et aux intelligents. 
Le secret partagé de Jésus est un secret d'amour trinitaire car uni par l'Esprit Saint avec son Père, il communique avec lui en toute chose. 

La relation entre le Père et le Fils est toute entière.
Pour nous même il doit en être ainsi, nous ne pouvons nous tourner vers Dieu en prenant seulement ce qui nous donne la facilité de la vie terrestre:

LES ENSEIGNEMENTS DE DIEU SONT ENTIERS ET INDIVISIBLES 

Tu l’as révélé aux tout-petits 
Papa racontent moi la justice des hommes, celle qui donne la plénitude de la vie, celle qui crie les bienfaits du monde.
L'enfant porte dans son coeur l'innocence du monde, la vérité la plus humble, Jésus nous invite à être de véritable enfants de Dieu en nous souvenant que nous sommes vis à vis de lui dans une perpétuelle enfance et que les vertus qui nous guident son naturelles 
 Venez à moi, vous tous qui peinez et ...............
Jésus nous invite à le rejoindre, en le rejoignant nous pouvons lui demander à chercher le véritable chemin, sans mettre en avant ce qui nous semble difficile.
C'est avec un coeur pur, celui d'un enfant cherchant à découvrir l'émerveillement du monde, en marchant sur les pas de Jésus que nous découvrirons ce que les hommes cherchent depuis toujours, les routes de l'éternité.

La prière du plus démuni: Donnez-moi vos souffrances; Du fond du coeur

Dieu, mon Père puis-je boire ta coupe
Je suis seul, sale, crasseux, je n'ai pas de travail, pas d'argent
Je regarde autour de moi
Ils sont propres, bien coiffés, revêtu de beau, comme pourpre
Ma vie n'est pas facile
Tu es mon seul ami

Ce n'est pas facile d'être seul
J'ai l'impression de vieillir
Mais en priant, je me sens jeune, mais pas facile d'être jeune
Pas facile vieux ou jeunes tous nous fuit
Sauf toi, mon Père Céleste

Ils me rejettent, je les aime
Ils me fuient, je veux les rencontrer,
Je n'ai besoin de rien
mais peut être que si !!!
Un petit sourire
Un mot gentil
Un regard compatissant

Mais pas tout à la fois,
j'ai faim d'amour fraternelle
C'est vrai
Je sais que l'amour n'est jamais facile.
Vos regards sont empreints d'angoisse,
Mon coeur, mon esprit se tournent vers vous

Je prie pour vous
Vous connaissez l'abondance
Moi aussi
L'abondance de Dieu,
Vous avez des problèmes familiaux
Moi aussi, tous mon rejeté

Je suis seul, sale, crasseux, je n'ai pas de travail, pas d'argent
Pauvres sont-ils, le coeur aigri
Pauvres sont-ils, l'amour perdu

Vous avez des inquiétudes pour l'avenir,
J'ai l'espoir de l'éternité
Rien de ce qui vous arrive ne me laisse indifférent !
Je prie pour vous
Je ne sais pas prier
Ma prière est une simple conversation avec Dieu

Mon Père, mon Compagnon, mon Ami, un vrai comme un Copain qui ne quitte pas quoi qu'il arrive

La vie auprès de mon ami, Dieu, est facile à vivre tous les jours.
Vous consommez; je Prie.
Ce n'est pas facile de vieillir !
Mais, vous savez, ce n'est pas non facile d'être jeune ou vieux aujourd'hui !
D'ailleurs, ce n'est pas la facilité qui est essentielle,
L'essentiel, c'est d'aimer.

Je vois bien vos ennuis de santé,
Vos soucis de famille, vos problèmes de fin de mois
Et vos inquiétudes concernant l'avenir...
Rien de ce qui vous arrive ne me laisse indifférent !

Je vois bien toutes vos souffrances,
Mais, je vous en supplie,
C'est vrai, je n'ai rien à offrir
Mon cadeau à moi, c'est la vie !
Mon cadeau à moi c'est aimer
Offrez moi votre souffrance,
Que je la reçois, comme un cadeau que vous me faites.

Demandez moi de prier.
Je n'aime pas la souffrance,
Je vous aime
Vos souffrances me font souffrir,
Je vous fait l'aumône :
Donnez-moi vos souffrances
Du fond du coeur

Evariste

Dans les catalogues pontificaux du deuxième siècle utilisés par Irénée de Lyon et Hippolyte, Évariste apparaît comme le 5e évêque de Rome, successeur de Clément Ier.

Pape et martyr sous le règne de l'empereur Trajan. Juif originaire de Bethléem, il devint chrétien.
  • Trajan (latin : Marcus Ulpius Nerva Traianus) (officiellement : Imperator Caesar, diui Vespasiani filius, Nerva Traianus Optimus Augustus, Germanicus, Dacicus, Parthicus) est un empereur romain né probablement le 18 septembre 53 à Italica en Bétique (Espagne actuelle), mort entre le 7 août 117 et le 9 août 117 à Selinus (Cilicie). Il régna de janvier 98 jusqu'à sa mort. Son règne (98-117) marque l'apogée de l'Empire romain.
Il organisa les paroisses de Rome et le service diaconal dans la ville de Rome. Il vivait à l'époque où saint Ignace d'Antioche vint à Rome consommer son martyre.

À Rome, en 108, saint Évariste, pape, qui dirigea l’Église romaine, le quatrième après saint Pierre, sous l’empereur Trajan.

Le Catalogue libérien lui donne comme nom Aristus. Les dates exactes de son épiscopat ne sont pas connues (entre 97/99-v. 107).

Le Liber Pontificalis affirme qu'il a été enterré au Vatican, près du tombeau de Saint Pierre.
Il aurait ordonné que les mariages fussent rendus publics.
Fête : le 26 octobre.