dimanche 4 septembre 2011

Evangile du Lundi 05 Septembre 2011;

Guérir ou faire mourir, lorsque la haine se substitue à l'amour, Dieu est rejeté
Cure or kill, when hatred replaces love, God is rejected
Para curar o para matar, cuando el odio reemplaza al amor, Dios es rechazada
Лечить или убить, когда ненависть заменяет любовь, Бог есть отклонен
Cure lub zabijać, kiedy nienawiść zastępuje miłość, Bóg jest odrzucony
治愈或殺死,當仇恨代替愛,上帝被拒絕
                                                           
Saint Luc 6. 6 - 11
Lc 6:6- Or il advint, un autre sabbat, qu'il entra dans la synagogue, et il enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était sèche.
Lc 6:7- Les scribes et les Pharisiens l'épiaient pour voir s'il allait guérir, le sabbat, afin de trouver à l'accuser.
Lc 6:8- Mais lui connaissait leurs pensées. Il dit donc à l'homme qui avait la main sèche : " Lève-toi et tiens-toi debout au milieu. " Il se leva et se tint debout.
Lc 6:9- Puis Jésus leur dit : " Je vous le demande : est-il permis, le sabbat, de faire le bien plutôt que de faire le mal, de sauver une vie plutôt que de la perdre ? "
Lc 6:10- Promenant alors son regard sur eux tous, il lui dit : " Étends ta main. " L'autre le fit, et sa main fut remise en état.
Lc 6:11- Mais eux furent remplis de rage, et ils se concertaient sur ce qu'ils pourraient bien faire à Jésus.

Un autre jour de Sabbat, Jésus réapprend au monde à aimer en toute liberté, aujourd'hui nous savons que sans cette liberté les hommes ne peuvent entreprendre de travailler au meilleurs bonheur des hommes

La liberté de Jésus dans son amour pour celles et ceux qui souffrent est associée et en pleine communion avec l'amour de son Père celui qui chaque jour nous regarde accomplir nos actes

Jn 5:19- Jésus reprit donc la parole et leur dit : " En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, qu'il ne le voie faire au Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement.

L'amour ne se négocie pas, l'amour ne s'impose pas, l'amour vient du profond du coeur des hommes pour être donner gratuitement en toute liberté

Bien malheureux cet homme à la main sèche, il n'est pas libre, comment fait-il pour travailler, comment fait-il pour vivre et survivre au milieu du monde qui l'entoure

Et puis ce monde qui l'entoure le regarde, sa main sèche n'est elle pas un punition de Dieu , n'est elle pas le fruit de ses péchés
Bien encore aujourd'hui le handicap est regardé comme une tare et parfois comme une punition divine
Jésus entre dans la synagogue, il est le porteur de l'amour, il est le porteur de la création parfaite de l'homme

Dans cette synagogue il y a des Scribes et des Pharisiens ces hommes qui se présentent, de par leur fonction, au dessus du peuple au dessus des hommes

Lc 6:8- Mais lui connaissait leurs pensées. Il dit donc à l'homme qui avait la main sèche : " Lève-toi et tiens-toi debout au milieu. " Il se leva et se tint debout
En disant se paroles Jésus remets cet homme à la place qui est la sienne, au milieu de tous, Jésus voit dans cet homme, tout simplement un enfant de la Création un enfant de l'amour du Père

en cet instant poser vous en vous même la question "suis capable d'accepter les hommes tel qu'il sont" suis capable d'accepter le petit, le gros, le mécréant, le handicapé ... ..."

Alors Jésus s'adresse à tous dans la loi d'amour
Lc 6:9- Puis Jésus leur dit : " Je vous le demande : est-il permis, le sabbat, de faire le bien plutôt que de faire le mal, de sauver une vie plutôt que de la perdre ? "

Puis
 " Étends ta main. " L'autre le fit, et sa main fut remise en état."
Un homme vient de retrouver la liberté de vivre, mais cette liberté n'est pas la satisfaction de ceux qui régissent ce monde

Guérir ou faire mourir, lorsque la haine se substitue à l'amour, Dieu est rejeté

L'amour de notre prochain doit être plus fort que nos ambitions personnelles, nous devons laisser celles-ci de coté, les oubliés afin qu'elles se meurent en nous même pour le service de notre prochain.

La vie d'autrui et son bien être sont un bien précieux pour chaque homme, nous avons le devoir d'y contribuer