vendredi 17 septembre 2010

Évangile du Samedi 18 Septembre 2010;

Saint Luc 8. 4-15
Lc 8:4- Comme une foule nombreuse se rassemblait et que de toutes les villes on s'acheminait vers lui, il dit par parabole :
Lc 8:5- " Le semeur est sorti pour semer sa semence. Et comme il semait, une partie du grain est tombée au bord du chemin ; elle a été foulée aux pieds et les oiseaux du ciel ont tout mangé.
Lc 8:6- Une autre est tombée sur le roc et, après avoir poussé, elle s'est desséchée faute d'humidité. Lc 8:7- Une autre est tombée au milieu des épines et, poussant avec elle, les épines l'ont étouffée.
Lc 8:8- Une autre est tombée dans la bonne terre, a poussé et produit du fruit au centuple. " Et, ce disant, il s'écriait : " Entende, qui a des oreilles pour entendre ! "
Lc 8:9- Ses disciples lui demandaient ce que pouvait bien signifier cette parabole.
Lc 8:10- Il dit : " A vous il a été donné de connaître les mystères du Royaume de Dieu ; mais pour les autres, c'est en paraboles, afin qu'ils voient sans voir et entendent sans comprendre.
Il dit : " A vous il a été donné de connaître les mystères du Royaume de Dieu ; mais pour les autres, c'est en paraboles, afin qu'ils voient sans voir et entendent sans comprendre.
Lc 8:11- " Voici donc ce que signifie la parabole : La semence, c'est la parole de Dieu.
Lc 8:12- Ceux qui sont au bord du chemin sont ceux qui ont entendu, puis vient le diable qui enlève la Parole de leur cœur, de peur qu'ils ne croient et soient sauvés.
Lc 8:13- Ceux qui sont sur le roc sont ceux qui accueillent la Parole avec joie quand ils l'ont entendue, mais ceux-là n'ont pas de racine, ils ne croient que pour un moment, et au moment de l'épreuve ils font défection. Lc 8:14- Ce qui est tombé dans les épines, ce sont ceux qui ont entendu, mais en cours de route les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie les étouffent, et ils n'arrivent pas à maturité.
Lc 8:15- Et ce qui est dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la Parole avec un cœur noble et généreux, la retiennent et portent du fruit par leur constance.

Regardons le scène, l'image du jour qui nous renvoie au temps de Jésus et pour certains au temps de nos pères et grand pères.
Revivons ensemble la vie du semeur d'autrefois.
L'homme dans son champ labouré et hersé depuis peu
Il avance d'un pas régulier, armé d'un grand bac reposant sur son ventre et repris par un petit harnais autour du cou.
Dans son bac la semence de blé.
Il plonge sa main dans ce bac et dans un geste il envoie cette semence hors de lui, il l'envoie avec un geste d'amour et d'espérance se disant:
la vie appartient à ceux qui veulent la vivre dans la constance du travail mais aussi à cette instants il rêve déjà à l'abondance de le récolte, à la joie que cette abondance apportera à ceux qu'il aime et dont il à la charge de subvenir.

La terre est pour lui la mère nourricière de sa famille et son labeur se transforme en fruit d'espérance.
Bien sur il y a des obstacle au bon déroulement de son travail ; les oiseaux qui cherchent pitance, le vent qui égare la semence, le sol en certains endroit rocailleux qui refuse la graine, les aléas du ciel, la météo, la pluie, le vent, la tempête ...
 
Il en est de même pour la proclamation de l'évangile, regardez, observez, écoutez
Vivez dans la grâce de Dieu, votre prochain dimanche, à la messe, imprégnez vous des paroles prononcées des gestes accomplis dans le partage de l'Eucharistie.
Les paroles prononcés par le prêtre, où vont elles aller, dans votre coeur ou aux oubliettes, s'implanter en vous ou répartir avant d'être entrer en vous mêmes, garderez vous l'esprit ou la lettre des paroles, suivrez vous les recommandations données, ou alors êtes vous présent pour appartenir à une communauté de réflexion et de rencontre.
Nous sommes chacune et chacun responsables de l'entendement que nous recevons encore faut-il que celui-ci soit ouvert à Dieu afin d'être transmis à notre prochain dans l'amour du Christ.
Nous sommes tous invités à la table de Jésus au grand festin de la compréhension et de l'amour de l'évangile.
Mais la facilité avec laquelle nous accepterons ce festin de la joie réside que notre coeur ne doit pas être transformé en parcelles de terre arides et dispersés mais être un immense champ d'accueil afin que la gestion de ce coeur soit en parfaite harmonie dans l'amour de la liberté souveraine de Dieu et que celle-ci puisse se propager et résider pour toujours et à jamais dans le coeur de tous les hommes.