samedi 11 septembre 2010

Evangile du Dimanche 12 Septembre 2010;

Saint Luc 15,1-32.
Lc 15:1- Cependant tous les publicains et les pécheurs s'approchaient de lui pour l'entendre.
Lc 15:2- Et les Pharisiens et les scribes de murmurer : " Cet homme, disaient-ils, fait bon accueil aux pécheurs et mange avec eux ! "

Lc 15:3- Il leur dit alors cette parabole :
Lc 15:4- " Lequel d'entre vous, s'il a cent brebis et vient à en perdre une, n'abandonne les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour s'en aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il l'ait retrouvée ?
Lc 15:5- Et, quand il l'a retrouvée, il la met, tout joyeux, sur ses épaules
Lc 15:6- et, de retour chez lui, il assemble amis et voisins et leur dit : "Réjouissez-vous avec moi, car je l'ai retrouvée, ma brebis qui était perdue ! "
Lc 15:7- C'est ainsi, je vous le dis, qu'il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes, qui n'ont pas besoin de repentir.



Lc 15:8- " Ou bien, quelle est la femme qui, si elle a dix drachmes et vient à en perdre une, n'allume une lampe, ne balaie la maison et ne cherche avec soin, jusqu'à ce qu'elle l'ait retrouvée ?
Lc 15:9- Et, quand elle l'a retrouvée, elle assemble amies et voisines et leur dit : "Réjouissez-vous avec moi, car je l'ai retrouvée, la drachme que j'avais perdue ! "
Lc 15:10- C'est ainsi, je vous le dis, qu'il naît de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. "





Lc 15:11- Il dit encore : " Un homme avait deux fils..
Lc 15:12- Le plus jeune dit à son père : "Père, donne-moi la part de fortune qui me revient. " Et le père leur partagea son bien.
Lc 15:13- Peu de jours après, rassemblant tout son avoir, le plus jeune fils partit pour un pays lointain et y dissipa son bien en vivant dans l'inconduite.
Lc 15:14- " Quand il eut tout dépensé, une famine sévère survint en cette contrée et il commença à sentir la privation.
Lc 15:15- Il alla se mettre au service d'un des habitants de cette contrée, qui l'envoya dans ses champs garder les cochons.
Lc 15:16- Il aurait bien voulu se remplir le ventre des caroubes que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait.
Lc 15:17- Rentrant alors en lui-même, il se dit : "Combien de mercenaires de mon père ont du pain en surabondance, et moi je suis ici à périr de faim !
Lc 15:18- Je veux partir, aller vers mon père et lui dire : Père j'ai péché contre le Ciel et envers toi ;
Lc 15:19- je ne mérite plus d'être appelé ton fils, traite-moi comme l'un de tes mercenaires. "
Lc 15:20- Il partit donc et s'en alla vers son père. " Tandis qu'il était encore loin, son père l'aperçut et fut pris de pitié ; il courut se jeter à son cou et l'embrassa tendrement.
Lc 15:21- Le fils alors lui dit : "Père, j'ai péché contre le Ciel et envers toi, je ne mérite plus d'être appelé ton fils. "
Lc 15:22- Mais le père dit à ses serviteurs : "Vite, apportez la plus belle robe et l'en revêtez, mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds.
Lc 15:23- Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons,
Lc 15:24- car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé ! " Et ils se mirent à festoyer.
Lc 15:25- " Son fils aîné était aux champs. Quand, à son retour, il fut près de la maison, il entendit de la musique et des danses.
Lc 15:26- Appelant un des serviteurs, il s'enquérait de ce que cela pouvait bien être.
Lc 15:27- Celui-ci lui dit : "C'est ton frère qui est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu'il l'a recouvré en bonne santé. "
Lc 15:28- Il se mit alors en colère, et il refusait d'entrer. Son père sortit l'en prier.
Lc 15:29- Mais il répondit à son père : "Voilà tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé un seul de tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau, à moi, pour festoyer avec mes amis ;
Lc 15:30- et puis ton fils que voici revient-il, après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu fais tuer pour lui le veau gras ! "
Lc 15:31- " Mais le père lui dit : "Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi.
Lc 15:32- Mais il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé !

Jésus nous parle en parabole, Jésus nous enseigne de ne jamais abandonner notre recherche spirituelle, ces 3 paraboles peuvent être, aussi, appelées les paraboles de la miséricorde



Car, en fait quoi de plus naturel que de soucier de son prochain
Notre prochain est nous même, il est une entité en nous
A quoi servirait-il de rejoindre la maison de Dieu et de s'y retrouver seul, dans la solitude
Regardons notre prochain, celui, qui chaque jour se promène dans les rues de Paris et dans les grandes villes de ce monde, il est à la recherche d'un monde qui l'a oublié et ensuite rejeté, il ne cherche pas la reconnaissance de ce monde mais la connaissance d'un autre monde, ce monde qui ouvre ses bras pour reconnaître ce monde qui a fermé son coeur 
Le bon berger qui s'inquiète d'une brebis disparue, la femme qui a perdu un drachme et le père de l'enfant prodigue se rejoignent pour témoigner d'un amour qui est sans limite, d'un amour qui oublie les errances de ce monde

Fête du Saint nom de Marie (12 septembre)

La fête du Saint Nom de Marie, liturgique, vient de la ville de Cuenca, en Espagne (Nouvelle-Castille), à qui elle fut concédée en 1513, sous le rite double.
Un temps abrogée par Saint Pie V (1570), la fête du Saint Nom de Marie fut rétablie par Sixte V (1585-1590) et assignée au 17 septembre.
Réservée à Cuenca, au diocèse de Tolède, puis à toute l'Espagne, la fête du Saint Nom de Marie fut ensuite permise par Clément X au royaume de Naples (1671) ; le diocèse de Milan la célébra le 11 septembre et d'autres le 22 septembre.


La fête du Saint Nom de Marie ne fut instituée à Rome qu'en 1683, par Innocent XI, en action de grâce pour la délivrance de Vienne assiégée par les Turcs (12 septembre 1683).


Tandis que la Hongrie se révoltait contre les Habsbourgs, les trois cent mille hommes des armées turques conduites par le grand vizir de Mehmed IV, Kara Mustapha Pacha, et guidées par le comte hongrois et protestant Tököly, bloquaient Vienne depuis le 14 juillet 1683.

  • Kara Mustafa Pacha Merzifonlu (Né 1634/1635 - décédé le 25 Décembre 1683) était un chef militaire ottomane et grand vizir, qui était un personnage central dans les tentatives de dernière de l'empire à l'expansion à la fois dans l'Europe centrale et Europe de l'Est.
L'empereur Léopold I° (1640-1705) et son beau-frère, Charles de Lorraine, avaient déserté la ville où treize mille hommes attendaient sous le commandement du comte de Sarhenberg.

Innocent XI qui eût voulu former une ligue catholique contre les Turcs, ne put compter que sur l'alliance de Jean III Sobieski (1624-1696), que l'on joignit lors d'un pèlerinage à Chestokowa dont il partit le 15 août.
  • Jean III Sobieski, né le 17 août 1629 à Olesko (aujourd'hui située en Ukraine ) - décédé le 17 juin 1696 , fut roi de l’Union de Pologne-Lituanie de 1674 à 1696 . Il est enterré à Cracovie. Une salle du musée du Vatican lui est dédiée.
Le dimanche 12 septembre 1683, Jean Sobieski servit la messe, communia, arma son fils chevalier et prit le commandement de l'armée catholique où, en plus de ses troupes polonaises, il y avait celles du duc de Lorraine et du prince de Waldeck ;
« Aujourd'hui, s'écria-t-il, il y va tout ensemble de la délivrance de Vienne, de la conservation de la Pologne et du salut de la chrétienté entière ! »
Puis, il se mit à la tête des coalisés et chargea en criant :
 « Non nobis, Domine, non nobis, sed nomini tuo da gloriam ! »
Les Ottomans furent battus à Kahlenberg et, dans Vienne délivrée, Jean Sobieski vint se prosterner avec ses généraux devant la statue de Notre-Dame de Lorette vénérée dans l'église des Augustins où l'on chanta un Te Deum
Ce jour-là,il fut fait à Rome une grande procession suivie par la pape ; le 24 septembre, le cardinal-vicaire prescrit des sonneries de cloches et des prières d'action de grâces et, le 25 novembre, un décret établissait la fête du Saint Nom de Marie et l'assignait au dimanche dans l'octave de la Nativité de la Bienheureuse Vierge.

Innocent XIII étendit la fête du Saint Nom de Marie à l'Église universelle en 1721. La fête du Saint Nom de Marie fut placée au 12 septembre par Pie X lors de la grande réforme du Bréviaire romain.
La fête du Saint Nom de Marie a disparu lors de la réforme du calendrier par Paul VI (1969), mais lui a laissé une messe votive ce qu'a ratifié Jean-Paul II dans les messes en l'honneur de la Vierge Marie, publié à Rome le 15 août 1986, où la vingt-et-unième messe est en l'honneur du saint Nom de Marie.


  • Une fête, dans le calendrier liturgique catholique , est une célébration d'importance moyenne : elle l'est moins qu'une solennité ou un dimanche , mais elle l'est davantage qu'une simple mémoire.Les fêtes sont utilisées pour rappeler certains épisodes de la vie du Christ et de la Vierge Marie , les apôtres et les évangélistes , enfin quelques saints ayant eu une importance particulière ou des évènements de la vie de l'Église.


  •  Lors de l'octave de la nativité de la Sainte Vierge, le roi de Pologne fit célébrer une messe en l'honneur de Marie. Vers la fin de la célébration du Saint-Sacrifice, il invoqua le nom de Marie, reine du ciel, et se lance au combat dans la cité de Vienne. Il était alors accompagné du mystique capucin Marco d'Aviano . 


  •  Le bienheureux Innocent XI (en latin Innocentius XI, en italien Innocenzo XI), né Benedetto Odescalchi à Côme , en Lombardie , le 16 mai 1611 et mort le 12 août 1689 , fut le 238e pape du 21 septembre 1676 à sa mort. Béatifié en 1956 , il est fêté le 12 août


  • Jean III Sobieski (17 août 1629 à Olesko (aujourd'hui située en Ukraine ) - 17 juin 1696 ) fut roi de l’Union de Pologne-Lituanie de 1674 à 1696 . Il est enterré à Cracovie . Une salle du musée du Vatican lui est dédiée.
Le nom de Marie a aussi une valeur religieuse particulière car il rappelle en même temps les prières de l'angélus et du magnificat .
Pierre de Blois , Bonaventure de Bagnorea , Bernard de Clairvaux , Ambroise de Milan et Henri Suso ont beaucoup médité sur le sens du nom de Marie.

Depuis 1823 elle est la fête patronale de la Société de Marie (Marianistes ).
  • Les Marianistes ou Société de Marie forment une congrégation religieuse catholique masculine fondée en 1817 à Bordeaux par Guillaume-Joseph Chaminade (8 avril 1761 , Périgueux -22 janvier 1850 à Bordeaux ), ordonné prêtre en 1785, celui à refusé de prêter serment à la constitution civile du clergé et est ainsi déclaré réfractaire lors de la Révolution , réfugié en Espagne, béatifié par Jean-Paul II le 3 septembre 2000 à Rome .Cette congrégation a pour but l'enseignement de la jeunesse.

La parabole du drachme perdu; Le voile du souvenir reste présent en nous

Saint Luc 15. 8 - 10
Lc 15:8- " Ou bien, quelle est la femme qui, si elle a dix drachmes et vient à en perdre une, n'allume une lampe, ne balaie la maison et ne cherche avec soin, jusqu'à ce qu'elle l'ait retrouvée ?
Lc 15:9- Et, quand elle l'a retrouvée, elle assemble amies et voisines et leur dit : "Réjouissez-vous avec moi, car je l'ai retrouvée, la drachme que j'avais perdue ! "
Lc 15:10- C'est ainsi, je vous le dis, qu'il naît de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. "

  • La drachme (en grec ancien δραχμή / drakhmế) est le nom de plusieurs monnaies grecques depuis l’Antiquité .

  • Chaque cité frappait ses propres pièces, signe de son indépendance.

  • Comme chaque cité avait son propre symbole, il existe de fait de nombreuses pièces différentes. Les plus célèbres sont les drachmes à la chouette d’Athènes
Cette femme a perdu un drachme, monnaie grecque équivalant au denier romain.
Le salaire journalier d'un ouvrier de l'époque.
La vie de tous les jours peut être déséquilibré rendue plus dure
La fête des retouvailles
Elle dépasse, elle aussi la réalité: elle invite  ses amies et voisines pour fêter un tel événement, assez banal en fin de compte.

La joie de cette femme est une joie pure et elle en fait profiter ses amies
Il en sera ainsi lorsque, dans le monde de Dieu, nous aurons la joie de rencontrer, celui, l'ami que nous avions cru perdre pour toujours
Mais puisqu'il y a de la joie dans le ciel, il en faut bien aussi dans la parabole.
Le monde des hommes est ainsi fait, nous oublions que nous sommes seul face à notre destin et plus encore nous refusons la main tendu de Jésus qui nous dit : "Venez à moi"
Une pièce de monnaie perdue est insignifiante, mais un enfant de Dieu égaré est une plaie qui ne se referme pas
Le voile du souvenir reste présent en nous