mercredi 8 septembre 2010

Sainte Marie

Marie, notre maman du ciel

En ce 8 septembre, tu es encore plus près de nous

La lumière de ton amour nous envahit

Le réconfort de tes prières vient en nous

Tu es notre joie quotidienne

Tu es notre soutien de chaque jour

Avec toi la vie renait

Avec toi l'espoir est de nouveau présent

Ton anniversaire fait connaître la joie de la création

Ton anniversaire est l'anniversaire de la vérité établie sur terre

Ton anniversaire nous invite à redoubler d'amour vers toutes les mamans du monde

Sainte Marie, Maman de Jésus, nous sommes tous tes enfants

Sainte Marie, toi notre Maman du ciel prie pour nous

Sainte Marie donne nous l'allégresse de la vie en communion avec toi

Evangile du Jeudi 09 Septembre 2010;

Saint Luc 6. 27-38.
Lc 6:27- " Mais je vous le dis, à vous qui m'écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent,
Lc 6:28- bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous diffament.
Lc 6:29- A qui te frappe sur une joue, présente encore l'autre ; à qui t'enlève ton manteau, ne refuse pas ta tunique.
Lc 6:30- A quiconque te demande, donne, et à qui t'enlève ton bien, ne le réclame pas.
Lc 6:31- Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le pour eux pareillement.
Lc 6:32- Que si vous aimez ceux qui vous aiment, quel gré vous en saura-t-on ? Car même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
Lc 6:33- Et si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quel gré vous en saura-t-on ? Même les pécheurs en font autant.
Lc 6:34- Et si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on ? Même des pécheurs prêtent à des pécheurs afin de recevoir l'équivalent.
Lc 6:35- Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien attendre en retour. Votre récompense alors sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car il est bon, Lui, pour les ingrats et les méchants.
Lc 6:36- " Montrez-vous compatissants, comme votre Père est compatissant.
Lc 6:37- Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés ; remettez, et il vous sera remis.



Loin de la pensée de Dieu, loin de l'amour du Christ des hommes s'affrontent, des hommes cultivent la haine.
Jésus nous dit :
"Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent,"
Lui qui sur la croix dit:
Lc 23:34- Et Jésus disait : " Père, pardonne-leur : ils ne savent ce qu'ils font. " Puis, se partageant ses vêtements, ils tirèrent au sort.
Aimer nos ennemis est assurément une capacité surhumaine une capacité du Fils de Dieu
Dans ce monde qui nous accompagne chaque jour la montée des violences devient inacceptable pour les hommes que nous sommes, mais cette violence ne naît tel pas de l'injustice et du désarroi d'une grande partie de l'humanité.
Réparer l'injustice en donnant de l'amour c'est le prix que notre conscience doit générer afin de sortir du cercle pernicieux des reproches celles qui vont monter la violence
La loi de la haine celle de Caïn, celle de Malek, celle du talion, toutes ces lois ont été abolit par le Christ pour faire naître et renaître dans les hommes une nouvelle loi d'amour
L'enseignement de Jésus s'oppose à le violence, cet enseignement est: PURETÉ.

Fête de la Nativité de la Vierge Marie (8 septembre)

Le 08 septembre: la Nativité de la Vierge Marie
Le mot Nativité signifie « naissance ». Il s'emploie pour désigner la naissance de personnalités Eminentes et Saintes et par excellence, en pays chrétien, pour celle de Jésus-Christ.
La naissance de sa mère, la Vierge Marie , est habituellement appelée « Nativité de la Vierge Marie » (célébrée le 8 septembre)

Naissance de Marie, la sainte qui engendra Dieu, très glorieuse Mère de Jésus-Christ

Les évangélistes ne nous disent pas où est née Marie.
Nous avons seulement qu'elle était parente d'Elisabeth qui habitait en Judée.
Il n'est donc pas impossible qu'elle soit elle-même originaire de Jérusalem comme le veut une antique tradition dont on trouve trace dans l'évangile apocryphe de Jacques, qui nous parle des parents de la Vierge, Joachim et Anne
Il existait également et très anciennement, à Jérusalem, une maison appellée "la Maison d'Anne."Près de cette maison fut érigée une église dont la dédicace eut lieu un 8 septembre.
L'anniversaire de cette dédicace fut commémorée chaque année.
La fête s'étendit à Constantinople au 5ème siècle puis en Occident.
Plus tard, on lui adjoignit la fête de sa conception, neuf mois auparavant d'où le 8 décembre.
La Nativité de Marie est une des grandes fêtes de l'année liturgique byzantine car elle inaugure l'économie du salut et l'inscription du Verbe de Dieu dans l'histoire des hommes.


Proévangile de Jacques (document apocryphe)
1. Dans les histoires des douze tribus d'Israël, on dit que Joachim était un homme comblé de richesses, mais qu'il apportait des offrandes doubles, en disant : " Ce que je donne en excédent sera pour tous ; je l'offre en expiation de mes péchés, pour que le Seigneur me soit propice. "Étant arrivé le jour solennel du Seigneur où les fils d'Israël apportaient leurs offrandes, Ruben se dressa devant Joachim et lui dit : Il ne t'est pas permis d'être le premier à déposer tes offrandes, car tu n'as pas engendré en Israël" .
Et Joachim fut comblé de tristesse, et il alla consulter les documents des douze tribus du peuple, disant : Je verrai dans les documents des douze tribus d'Israël si j'ai été seul à n'avoir pas engendré en Israël .
Il chercha et trouva que tous les justes avaient engendré de la postérité en Israël. Mais il se souvint aussi du patriarche Abraham, et qu'en ses derniers jours Dieu lui avait donné un fils, Isaac.
Alors, comblé de tristesse, Joachim ne se présenta point devant sa femme, mais il se rendit au désert ; il y planta sa tente et jeûna quarante jours et quarante nuits, se disant à lui-même : Je ne descendrai ni manger ni boire avant que le Seigneur mon Dieu m'ait visité, et la prière sera ma nourriture et ma boisson.

2. Cependant sa femme Anne pleurait, ayant deux raisons de gémir. Je me désolerai sur mon veuvage, disait-elle ; je me désolerai sur ma stérilité.
Étant arrivé le jour solennel du Seigneur, Judith, sa servante, lui dit : Jusques à quand auras-tu l'âme abattue ? Voici le jour solennel du Seigneur ; tu n'as pas le droit de pleurer. Mais prends ce serre-tête que m'a donné mon ancienne maîtresse ; je ne puis m'en orner car je suis serve et il porte le signe de la race royale


Anne répondit : Eloigne-toi ; je ne ferai rien de tel, car le Seigneur m'a comblée d'humiliations. Sans doute est-ce un méchant qui t'a donné ce bandeau et tu essaies de me faire complice de ta faute .
Mais Judith répartit : Quel mal pourrais-je te vouloir pire que celui que tu as, puisque le Seigneur a clos ton sein, afin qu'il n'engendre pas de postérité en Israël !
Alors, au comble de l'affliction, Anne ôta ses habits de deuil, elle se lava la tête, revêtit ses habits de noce, et, vers la neuvième heure, descendit se promener au jardin. Elle vit un laurier, s'assit sous ses branches et se mit à invoquer le Tout-Puissant : Dieu de mes pères, bénis-moi, exauce ma supplication, comme tu as béni Sarah dans ses entrailles et lui as donné son fils Isaac.


3. Et levant les yeux vers le ciel, elle vit dans le laurier un nid de passereaux, et elle se reprit à gémir, se disant pour elle-même :Pitié de moi ! qui donc m'a engendrée, quelles entrailles m'ont enfantée, pour que je sois devenue maudite parmi les fils d'Israël, que je doive être chassée avec outrage du Temple du Seigneur ?
Pitié de moi ! à quoi donc ressemblé-je ? Pas même aux petits oiseaux du ciel , car les oiseaux du ciel sont féconds devant vous, Seigneur.
Pitié de moi ! à quoi donc ressemblé-je ? Pas même aux bêtes sauvages de la terre, car les bêtes sauvages de la terre sont fécondes devant vous, Seigneur.Pitié de moi ! à quoi donc ressemblé-je ? Pas même à ces eaux que voilà, car ces eaux sont fécondes devant vous, Seigneur.
Pitié de moi ! à quoi donc ressemblé-je ? Pas même à cette terre que voilà, car cette terre porte des fruits en leur temps, et elle vous bénit, Seigneur !


4. Or voici qu'un ange du Seigneur apparut et lui dit : Anne, Anne, le Seigneur a entendu ta plainte. Tu concevras, tu engendreras, et l'on parlera de ta progéniture par toute la terre . Anne répondit : Aussi vrai que vit le Seigneur mon Dieu, si j'enfante soit un fils, soit une fille, je le consacrerai au Seigneur mon Dieu
Alors deux anges arrivèrent auprès d'elle, lui disant : Voici que Joachim, ton homme, s'en vient vers toi avec ses troupeaux, car un ange du Seigneur est descendu à lui et lui a dit : - Joachim, Joachim, le Seigneur a entendu ta plainte. Descends d'ici, car voici que ta femme Anne va concevoir dans ses entrailles, qu'il le serve tous les jours de sa vie !
Et Joachim descendit. Il appela ses bergers et leur dit : Apportez-moi dix agneaux sans tache et parfaits ; ils seront pour le Seigneur mon Dieu. Apportez-moi aussi douze des veaux les plus tendres ; ils seront pour les prêtres et le Conseil des Anciens. Et cent chevreaux seront pour tout le peuple .
Et voici que Joachim arriva avec ses troupeaux. Anne, qui se trouvait debout sur le seuil, le vit venir, courut à lui et s'accrochant à son cou, lui dit : Maintenant, je sais que le Seigneur Dieu m'a comblée de bénédictions, car j'étais comme veuve et je ne le suis plus; j'étais stérile et mes entrailles vont concevoir. Et ce fut le premier soir que Joachim reposa dans sa maison.


5. Le lendemain, il vint présenter ses offrandes, se disant en lui-même : Si le Seigneur Dieu m'est propice, il m'accordera de voir le disque d'or du prêtre
Il présenta donc ses offrandes, et fixa ses regards sur le disque du prêtre, lorsque celui-ci monta à l'autel, et il sut ainsi qu'il n'y avait aucune faute en lui. Et Joachim dit alors : Maintenant, je sais que le Seigneur m'est propice et que mes péchés sont effacés ! Il descendit donc du temple du Seigneur, justifié, et il retourna dans sa maison.
Or les mois d'Anne s'accomplissaient, et, au neuvième, elle enfanta. Et elle demanda à la sage-femme : "Qu'ai-je mis au monde ?" Celle-ci répondit : "Une fille." Et Anne reprit : "Elle a été glorifiée en ce jour, mon âme !" et elle coucha l'enfant.
Puis les jours d'usage étant accomplis, elle se releva, se lava, donna le sein à son enfant et l'appela Marie.