lundi 6 septembre 2010

Evangile du Mardi 07 Septembre 2010;

Saint Luc 6. 12 - 19
Lc 6:12- Or il advint, en ces jours-là, qu'il s'en alla dans la montagne pour prier, et il passait toute la nuit à prier Dieu.
Lc 6:13- Lorsqu'il fit jour, il appela ses disciples et il en choisit douze, qu'il nomma apôtres : Lorsqu'il fit jour, il appela ses disciples et il en choisit douze, qu'il nomma apôtres :
Lc 6:14- Simon, qu'il nomma Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy,
Lc 6:15- Matthieu, Thomas, Jacques fils d'Alphée, Simon appelé le Zélote, Lc 6:16- Judas fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître.
Lc 6:17- Descendant alors avec eux, il se tint sur un plateau. Il y avait là une foule nombreuse de ses disciples et une grande multitude de gens qui, de toute la Judée et de Jérusalem et du littoral de Tyr et de Sidon,
Lc 6:18- étaient venus pour l'entendre et se faire guérir de leurs maladies. Ceux que tourmentaient des esprits impurs étaient guéris,
Lc 6:19- et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une force sortait de lui et les guérissait tous.
Jesus va sur la montagne à la rencontre de son Père, notre Père, une décision importante à prendre et Jésus prie
Lc 3:21- Or il advint, une fois que tout le peuple eut été baptisé et au moment où Jésus, baptisé lui aussi, se trouvait en prière, que le ciel s'ouvrit,
Lc 9:28- Or il advint, environ huit jours après ces paroles, que, prenant avec lui Pierre, Jean et Jacques, il gravit la montagne pour prier.
Lc 22:41- Puis il s'éloigna d'eux environ un jet de pierre et, fléchissant les genoux, il priait en disant :
La montagne représente le lieu de rencontre avec Dieu, c'est sur la montagne que Moïse alla lui aussi à la rencontre de Dieu
Mais pourquoi douze
Il y a à la fois quelque chose de solennel et d’émouvant à se représenter le défilé de ces douze visages devant nous et à entendre résonner le prénom de chacun.
Tous différents, sûrement, nous retrouverons-nous de manière privilégié dans l’un ou l’autre : dans Pierre pour les plus vifs et les plus entreprenants, dans Jean pour les plus contemplatifs…

Il n’est pas impossible aussi que nous découvrions un peu de nous-mêmes dans chacun d’eux. Qu’est-ce à dire si ce n’est que dans ces « Douze » sont déjà présents tous ceux qui, dans les siècles à venir, reprendront le flambeau en devenant, à leur tour, témoins de la Bonne Nouvelle du Royaume, à la suite de Jésus.
Le chiffre « douze » représentent les douze tribus du peuple de Dieu dispersées.

Jésus signifie par là qu’il s’adresse à la totalité de l’Israël définitif par lequel le salut atteint tous les hommes.
C’est bien ce qu’illustre la deuxième partie de notre péricope évangélique faisant directement suite à l’appel des apôtres :
  • Dans l'exégèse des textes (sacrés ou non), une péricope désigne un extrait formant une unité ou une pensée cohérente. La péricope doit avoir un sens, lue indépendamment de son contexte.
  • Le terme provient du grec περικοπη signifiant « découpage ». Les principaux usages de ce mot concernent la liturgie , en général dans le cadre d'une lecture publique, et l'étude et le commentaire d'un texte.
« Jésus descendit de la montagne, nous dit saint Luc, avec les douze Apôtres et s'arrêta dans la plaine. Il y avait là un grand nombre de ses disciples, et une foule de gens […], qui étaient venus l'entendre et se faire guérir de leurs maladies. Ceux qui étaient tourmentés par des esprits mauvais en étaient délivrés. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une force sortait de lui et les guérissait tous. »
Mais le chiffre « douze » peut aussi étendre sa symbolique à la totalité des hommes aux oreilles desquels résonnent l’appel à la mission et à la totalité que représente chacun d’eux dans toutes les dimensions de son humanité
A travers l’élection de chacun des « Douze », c’est donc tout autant l’appel universel au salut qu’à la mission qui se fait entendre.
Dans le particulier de chacun des apôtres, l’universalité de cet appel se dit de la façon la plus significative.
Tous, nous sommes appelés à être sauvés et à devenir des apôtres du Christ, selon nos vocations respectives.
Et parce que l’appel des apôtres naît du cœur de la Trinité, c’est le mystère de la douceur, de l’humilité et de l’amour même de Dieu dont nous devons être les dépositaires.
« Seigneur, puisse le découragement ne pas nous accabler devant l’abîme qui existe peut-être entre ce que nous sommes aujourd’hui et ce à quoi tu nous appelles. En appelant les Douze du haut de la Montagne, tu nous apprends aussi que tout apostolat commence d’abord par s’accepter et se laisser aimer tel que l’on est ».