mardi 28 décembre 2010

L'encens

L'encens, appelé également oliban (substantif masculin issu du bas-latin olibanum et du grec Libanos), est une oléo-gomme-résine aromatique.

Cette substance est produite à partir de la résine d'un genre d'arbres appartenant au genre Boswellia notamment , de la famille des Burséracées .
L'arbre serait originaire du Dhofar, dans l'actuel sultanat d'Oman . Il y est encore cultivé aujourd'hui, et est exporté par le port de Salalah .
Il existe d'autres lieux de production tels que la Somalie , le Yémen , et l'Inde (où l'on cultive surtout Boswellia serrata ).

Seul l'arbre mâle, haut de trois mètres à maturité, produit la précieuse résine, mais il faut attendre une bonne dizaine d'années pour qu'il fournisse un produit de qualité.


Dans l'Exode (XXX: 34-37) dans lequel Yahvé précise à Moïse la composition du mélange qu'il faut faire brûler pour lui (storax , onyx, galbanum , aromates et pur encens), tout en lui indiquant que ce mélange ne doit pas être utilisé de façon profane :


L'encens était également ajouté aux oblation
Lv 2:15-Tu y ajouteras de l'huile et y déposeras de l'encens, c'est une oblation ;

Lv 6:8-après qu'il en aura prélevé une poignée de fleur de farine avec l'huile et tout l'encens qu'on y a joint, après qu'il en aura fait fumer à l'autel le mémorial en parfum d'apaisement pour Yahvé,

on en soupoudrait les pains de de proposition
Lv 24:7-Sur chaque rangée tu déposeras de l'encens pur. Ce sera l'aliment offert en mémorial, un mets pour Yahvé.

l'ancien testament nous enseigne qu'il provenait de Saba au sud de l'Arabie actuelle
Is 6.6
Jr 6:20-Que m'importe l'encens importé de Sheba, le roseau odorant qui vient d'un lointain pays? Vos holocaustes ne me plaisent pas, vos sacrifices ne m'agréent pas.

Le cantique des cantiques emploie deux collines parralèles "colline d'encens" et "colline de myrrhe" pour désigner les seins de la Bien-aimée
Ct 4:5- Tes deux seins, deux faons, jumeaux d'une gazelle, qui paissent parmi les lis.
Ct 4:6- Avant que souffle la brise du jour et que s'enfuient les ombres, j'irai à la montagne de la myrrhe, à la colline de l'encens.
Ct 4:7- Tu es toute belle, ma bien-aimée, et sans tache aucune!

C'etait un cadeau Royal
Mt 2:11-Entrant alors dans le logis, ils virent l'enfant avec Marie sa mère, et, se prosternant, ils lui rendirent hommage ; puis, ouvrant leurs cassettes, ils lui offrirent en présents de l'or, de l'encens et de la myrrhe.

C'est auusi une marchandise précieuse
Ap 18:12- Cargaisons d'or et d'argent, de pierres précieuses et de perles, de lin et de pourpre, de soie et d'écarlate ; et les bois de thuya, et les objets d'ivoire, et les objets de bois précieux, de bronze, de fer ou de marbre ;



Ap 18:13- le cinnamome, l'amome et les parfums, la myrrhe et l'encens, le vin et l'huile, la farine et le blé, les bestiaux et les moutons, les chevaux et les chars, les esclaves et la marchandise humaine...

De tous les parfums , l'encens est certainement celui qui a le passé le plus prestigieux. On le considérait dans l'Antiquité comme plus précieux que l'or , et la route de l'encens a fait la fortune de plusieurs royaumes arabes

Le christianisme , dans la continuité de l'Ancien Testament, perpétue l'utilisation de l'encens, puisqu'il fait partie des cadeaux apportés au Christ par les mages .
L'encens est brûlé dans un encensoir , tenu par un thuriféraire qui le fait osciller pour mieux diffuser le parfum de l'encens. La fumée de l'encens montant vers le ciel symbolise également la prière qui monte vers Dieu.

Un encensoir est un brûle-parfum utilisé dans la liturgie catholique et la liturgie orthodoxe

Le thuriféraire est le servant d'autel chargé de l'Encensoir .

Ce dernier est parfois accompagné du naviculaire, servant qui s'occupe de porter la navette contenant l'encens . Thuriféraire vient du latin turifer, porteur d'encens, lui même composé du mot grec θυς (thus), l'encens et ferre (porter).La fumée de l'encens que porte le thuriféraire symbolise à la fois le respect et la prière qui monte vers Dieu :
 Ps 140 Que ma prière devant toi s'élève comme un encens

Le thuriféraire est le servant d'autel chargé de l'Encensoir. Ce dernier est parfois accompagné du naviculaire, servant qui s'occupe de porter la navette contenant l'encens.

Thuriféraire vient du latin turifer, porteur d'encens, lui même composé du mot grec θυς (thus), l'encens et ferre (porter).
Pendant la Messe
Avant que la célébration ne débute, le thuriféraire prépare l'encensoir. Puis, juste avant que ne débute la procession d'entrée, il fait imposer l'encens par le célébrant.

Au moment de l'ouverture de la célébration de la Messe le thuriféraire s'avance en tête de procession, avec l'encensoir fumant. Il est parfois accompagné du naviculaire, qui est légèrement en retrait par rapport à lui. L'encensoir se tient dans la main droite.
En présence d'un naviculaire, le thuriféraire pose sa main gauche sur la poitrine. Sinon, il porte la navette de la main gauche, contre sa poitrine.
A la fin de la procession d'entrée, si le prêtre le désire, il peut encenser l'autel et la croix. Le thuriféraire, qui se tient alors sur le côté droit de l'autel, lui tend alors l'encensoir fumant.

Dans la Liturgie de la parole
Après la deuxième lecture, le thuriféraire tend l'encensoir au ministre effectuant la lecture, qui met de l'encens et le bénit. Ce dernier encense ensuite le livre avant de débuter la lecture de l'Evangile. Pendant la lecture de l'Évangile, le thuriféraire se tient en face de l'ambon.
Il balance l'encensoir durant la lecture de l'Evangile. A la fin de la lecture de l'Évangile, il dépose son encensoir et retourne à sa place.

En religion, l'ambon, du grec άναβαινειν (anabainein) : monter, est le pupitre placé à l'entrée du chœur dans une église et où est posé le lectionnaire ou la Bible, ou une tribune fixe d’où sont lus les textes sacrés.



























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