vendredi 29 octobre 2010

Saint Olidon nous invite à nous tourner vers la vie



Sainte Thérèse de Lisieux
Je ne meurs pas, j'entre dans la vie


Un homme a écrit, il y a très longtemps, ceci : « Pourquoi vous tracasser au sujet de la mort ? Avant la mort, ce n’est pas la mort. Après la mort, ce n’est plus la mort. »
Saint Odilon de Mercoeur (994 -1049 ), fut le cinquième abbé de Cluny et c'est à lui que nous devons cette fête du 2 novembre
Fils d'une puissante famille seigneuriale de Mercoeur en Auvergne il est le principal instigateur de l'empire religieux de Cluny, avec ses monastères affiliés.
C'est avec l'appui du pape qu'il étend l'ordre clunisien au-delà des Pyrénées et du Rhin .
Ces miracles suscitent de nombreuses vocations et de nombreux dons, à l'avantage de Cluny.
Il est à l'un des promoteurs de la Paix de Dieu et de la Trêve de Dieu ainsi que de la fête des morts, célébrée au lendemain de la fête de la Toussaint, le 2 novembre.
Pour secourir les pauvres, il n'hésite pas à sacrifier une partie du trésor de son ordre, déjà bien pourvu à l'époque. Il refuse en 1031 l'archevêché de Lyon.
Sa pensée théologique a laissé, à Cluny, une empreinte importante même après sa mort, en 1049 Hugues de Semur lui succéda à la tête de l'abbaye.
Il repose aujourd'hui dans l'église prieurale de Souvigny où il gît aux côtés de Saint Maïeul_de_Cluny (son prédécesseur, quatrième abbé de Cluny, mort en 994).
Les sondages et les fouilles archéologiques menées entre novembre 2001 et janvier 2002 ont mis au jour leurs sépultures oubliées depuis les déprédations de la révolution.

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