mardi 23 mars 2010

Le jour et la nuit. La lumière et les ténèbres. La vie et la mort

Le jour et la nuit. La lumière et les ténèbres. La vie et la mort

Mais quand à la naissance attendue, surgissant comme un soleil, une lumière apparaît dans un foyer, tel une fleur de Lys s'épanouissant devant nous, envahissant tous les coeurs présents et rejoignant ceux à qui l'espérance d'une vie nouvelle fut annoncée, comme une nouvelle étoile au firmament s'affichant dans les cieux, le bonheur de Dieu dans sa création nous comble.

Bel enfant de Dieu qui s'étale devant nous.
Bel enfant de Dieu qui embaume nos coeurs.
Bel enfant de Dieu pleurant devant l'incertitude de la vie.
Bel enfant de Dieu, joyaux de toute une famille et de tout un monde.

Et puis la vie se remplis de jours heureux que l'on raconte à ses enfants et que l'on conte à ses petits enfants.

Oubliant les désagréments passagers, enfouis sous le bonheur d'une vie bien remplie, recouverts et perdus sous un amoncellement de si belles choses.

Et comme les pétales d'une fleur de Lys qui perdent leur splendeur et ce blanc de pureté céleste.

Comme des malheureux pétales nous perdons blancheur et vivacité.

Comme la fleur des fleurs nous perdons notre odeur, cette sensibilité de la vie qui peu à peu nous abandonne comme un parfum quitte la fleur.

Comme des malheureux pétales qui se fanent et tombent, nous courbons l'échine sous le poids de cette vie terrestre.

Et puis, peut à peut, nuit, ténèbres et mort nous rapprochent 

Lumière, jour et vie nous quittent.

Comme le crépuscule du jour,
Comme une lumière s'éloignant dans la nuit,
Comme un feu s'éteignant lentement, peut à peut la vie continue à partir.

Et les ténèbres et la nuit nous envahissent et le souffle disparaît. 

Larmes et lamentations surgissent comme le lion rugissant au fond de la jungle, la douleur nous étreignant au plus profond de nous

Et tout s'en va, poussière, tu retourneras en poussière
Mais, en nos coeurs surgira à nouveau le soleil, la lumière, le souffle de l'espérance de Dieu!

Tel une pauvre fleur qui nous accable de chagrin lorsqu'elle se fane avant de renaître, l'espérance de la résurrection nous poussera vers Dieu et tout recommencera à vivre. 

Un bourgeon rayonnera tel un phare dans la nuit, tel une lumière à l'aube. 

Sa lumière rayonnera de nouveau dans l'espérance des retrouvailles.

La pauvre fleur renaîtra pour vivre à jamais dan un amour éternel.
Et nous arroserons celle-ci de notre amour.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire